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Novembre 2015: la BaDOAO en ligne depuis 5 ans!

02 Dec 2015 [JBr]

Le 24 octobre il faisait 5 ans que la BaDOAO fut mit en ligne !  Nommée au début la BaDON, la Base de Données des Oiseaux du Niger, la BaDOAO en ce moment inclut aussi le Tchad et le Burkina Faso et contient plus de 57.000 observations de 523 espèces -dont 161 avec des épreuves de réproduction-, ainsi que plus de 2.500 images de 372 espèces.  Parmi les observations il y a beaucoup qui sont les premières au Niger ou au Tchad pour les espèces impliquées (souvent accompagnées de photos), et deux qui sont les premières pour toute l’Afrique de l’Ouest : un Crécerelle aux yeuxs blancs à l’est du Niger et (à ajouter bientôt) des Moineau d’Emin nichants au Tchad central.  Les contenus de la BaDOAO ont été utilisés pour p.e.

- améliorer et mettre à jour les cartes dans le guide des oiseaux de l’Afrique de l’Ouest de Borrow & Demey

- évaluer le statut de conservation dans toute l’Afrique de p.e. les vautours, des perroquets et du Grand Serpentaire

- formuler des plans d’action mono-spécifique pour p.e. la Spatule blanche

- évaluer le statut de conservation de la faune terrestre et de l‘eau douce en Afrique de l’Ouest et Centrale, par l’UICN

- évaluer les effets du changement climatique sur la distribution d’espèces d’oiseau, dans un projet de BirdLife International.

Un grand merci à tous qui ont contribué des observations ou des images : sans vous la valeur de la BaDOAO ne serait même pas la moitié de sa valeur actuelle.  Vous êtes trop nombreux pour être nommés individuellement, mais nous nous sentons obligé de faire une exception pour le Sahara Conservation Fund, qui a contribué prèsque toutes les observations du Tchad et du centre-est  du Niger.

A fin de promouvoir l’implication de populations locales, la BaDOAO contient aussi, et collectionne activement, des renseignements sur les noms de oiseaux en langues locales et  des histoires  d’oiseaux en cultures locales.

Les cinque ans qui viennent nous espérons doubler le nombre d’observations à plus de 100.000, avec l’accent sur le Burkina et le Tchad.  Nous continuerons aussi à améliorer la facilité l’extraction d’informations de la BADOAO, et à ajouter des fonctionalités additionelles, à mesure que nous y trouvons le temps.  Trouver une base financielle fiable pour la BADOAO est une priorité.  Mais surtout nous espérons continuer avoir le plaisir d’interagir avec vous tous en poursuivant notre but commun : améliorer la conservation des oiseaux de l’Afrique de l’Ouest par une meilleure connaissance de leur répartition et de leurs habitudes.

Ulf, Joost et Tim

Edited: 2016-01-17 [JBr]